
Le comité parité du CEREMADE a organisé le 5 novembre dernier, et pour la cinquième année consécutive, un après-midi à destination des lycéennes. Cette initiative vise à susciter des vocations et à briser les stéréotypes de genre.
Depuis plusieurs années, le pourcentage de femmes qui choisissent des études et des carrières en mathématiques est en déclin. Face à cette tendance préoccupante, le comité parité du CEREMADE (Laboratoire de mathématiques appliquées de l'Université Paris-Dauphine PSL) a organisé, le mercredi 5 novembre dernier, pour la cinquième année consécutive, un après-midi à destination des lycéennes des classes de seconde, première et terminale.
Cette initiative vise à aider les jeunes femmes à élargir leurs perspectives, à dépasser les stéréotypes et à envisager les filières scientifiques comme des voies d’épanouissement personnel et professionnel. L’objectif : montrer que les mathématiques sont une discipline ouverte, vivante, et pleine d’opportunités, à la fois dans les milieux académiques et socio-économiques.
Cet après-midi s’est déroulé en deux temps.
Après une brève présentation de l’université et du laboratoire, des intervenantes, aux trajectoires professionnelles diverses et dont les recherches gravitent autour des mathématiques appliquées, ont proposé des exposés particulièrement enrichissants.
En conclusion de cette première partie, un sociologue de l’université Paris Nanterre, auteur, avec deux co-autrices, du livre Filles + Sciences = une équation insoluble ?, est venu sensibiliser les lycéennes aux biais de genre dans les disciplines scientifiques.
La rencontre s’est poursuivie par des échanges en petits groupes avec les intervenants, enrichis d’ateliers thématiques autour des mathématiques. Un vif intérêt pour ces activités a été souligné dans le questionnaire rempli par les lycéennes.
Le comité parité du CEREMADE espère avoir pu rappeler qu’aucun rêve scientifique ne devrait être limité par le genre.